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La culture doit être visible, ouverte au plus grand nombre, elle doit savoir être mobile...

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Passionné de culture et d'organisations diverses j'ai la chance d'avoir un projet professionnel très clair depuis plusieurs années. J’ai eu l'opportunité de côtoyer des programmateurs et programmatrices de salles de spectacles, de festivals, des chargé.e.s de communication, de diffusion et de médiation culturelle. J’ai donc eu l’occasion d'enrichir mes connaissances à leur contact. 

médiation & mobilité

des arts

IDÉE de Collision

Parmi toutes ces professions que j'ai pu observer, même si je reste persuadé qu'elles sont liées, la médiation reste le domaine qui m’intéresse le plus et celui dans lequel je parvient le mieux à me projeter. L’intérêt principal que je trouve à la médiation est l'engagement qu'elle permet de prendre concernant les questions d’accès à la culture. Une des clés de cet engagement, de mon point de vue, est la mobilité des arts, faire se déplacer les propositions culturelles afin de les rendre accessibles au plus grand nombre. 

Cette idée de mobilité des arts s'illustre pour moi toute particulièrement dans le principe de "Collision" :

Insérer des propositions originales dans l’espace commun et ordinaire.

Ce principe je l'ai mis en application grâce à mon association : Mo(o)n Label. Dans le cadre de sa saison culturelle, Mo(o)n Label fonctionne avec une thématique de saison et trois cycles en lien avec cette thématique qui la structure et offrent des angles de réflexions nouveaux. 

L’idée du "Cycle Collision" est le résultat d’un constat simple et terrible. Artistes, professionnels de la culture et associations peinent de plus en plus à faire venir du public dans les lieux de culture dits « conventionnés »

L’ambition est alors de faire de tout lieu un lieu de culture potentiel. Amener l’art au spectateur et non l’inverse ainsi en menant la culture dans l'espace public on en fait une chose publique.

Bien entendu, se cache derrière cette initiative l'espoir de faire revenir le public dans les salles, mais peut-être seulement à la condition d'apprendre, expérimenter et faire évoluer les pratiques.

Ce principe de collision qui reprend l'idée du hors les murs me tient à cœur et je compte travailler dessus dans le cadre de la saison culturelle à venir, mais également dans ma vie professionnelle future.

Il renvoie à l'idée selon laquelle la culture se doit de s'adapter, d'évoluer en fonction du contexte, du public et des attentes de celui-ci. Le principe de collision (et plus généralement la mobilité des arts) joue avec ce rapport au public et va essayer d'anticiper, de devancer le spectateur, de le surprendre et c'est aussi cette idée de surprise qui me plaît particulièrement.De très nombreuses formes se prêtent à ce format, de l'exposition au concert en passant par le théâtre (et le théâtre de l'invisible qui lui est rattaché par essence) ou encore le cirque.

Un projet répondant au principe de collision, plus encore qu'un spectacle hors les murs, programmé, sur réservation... en un mot attendu, va pouvoir s'appuyer sur les réactions du public, sur l'interaction qui se crée avec les personnes présentes et confrontées de manière inattendue à la proposition.

Le cas le plus fort est le théâtre de l'invisible que j'aurais beaucoup de plaisir à expérimenter, il est un parfait représentant de la prise de risque (réelle dans ce cas) que représente le fait de s'exposer dans l'espace commun.   

L'acceptation du risque, la volonté de surprendre, celle d'expérimenter, le goût de l'interaction et de l'adaptation, tout cela fait partie de la culture et du principe de collision.

volonté d'expérimentation

Que ce soit dans le cadre du cycle Collision dans celui du reste de la saison, du Festival Télescope ou encore du projet Méga.Média, il s'agit d'un espace de liberté et d'expérimentation autant pour le public que pour les artistes et organisateurs.

La recherche de formes originales, l'expérimentation font aussi partie des piliers de Mo(o)n Label. L’intérêt des jeunes générations passionnées par le culturel est d’expérimenter et de faire évoluer les propositions existantes. Dans une structure où nous sommes tous et toutes en apprentissage que ce soit en tant qu'artistes ou administrateurs et administratrices de l'association oser des propositions inédites, originales ne peut être qu'enrichissant.

Autours d'idées fondatrices que je suis entrains de développer et de valeurs personnelles je tente de chercher les clés de la culture de demain celle qui sera défendue auprès des jeunes mais surtout celle qui sera aux mains des jeunes sans pour autant oublier d'être à destination de tous et toutes.

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